Le plan France THD :
Une mobilisation de la filière au niveau national
Le Plan Très Haut Débit vise à couvrir 100% du territoire en fibre optique d’ici 2025. Ce plan national encadre les modalités de recours au partenariat public-privé.
Le déploiement des infrastructures fibre optique est un élément-clé pour améliorer la compétitivité de la France et permettre un aménagement du territoire équilibré. Il s’inscrit dans le projet de réindustrialisation de la France lancé par le gouvernement.
Pour atteindre cet objectif de complétude des réseaux FttH dans le délai imparti tout en veillant à en garantir, à des coûts de fonctionnement et de maintenance maîtrisés, la qualité, la pérennité, l’interopérabilité, la résilience et une empreinte carbone réduite, la filière doit se mobiliser sur deux axes :
– Le strict respect des règles de l‘art sur le déploiement et le raccordement, depuis le choix des matériels jusqu’à leur mise en œuvre et leur recette ;
– La formation des équipes de déploiement et de raccordement jusqu’à l’abonné.
LA FILIÈRE AU RENDEZ-VOUS D'UN PROJET AMBITIEUX
Actuellement
39.3
Millions
de prises déployées
au 30/06/2024
L’objectif
43
Millions
de prises d’ici 2025
Un rythme de production qui doit se maintenir autour de
3
Millions
de prises par an en 2024 et 2025
Déployer dans les règles de l'art
Le déploiement d’une infrastructure aussi stratégique que les réseaux FttH, tant du point de vue de la compétitivité de la France que de sa souveraineté numérique, exige le strict respect des règles de l’art tant sur la phase d’ingénierie et de conception que sur la phase de déploiement et de raccordement.
La qualité et la pérennité de ces réseaux FttH, ainsi que les coûts de fonctionnement et de maintenance seront directement liés au respect de ces règles de l’art.
Cette infrastructure stratégique étant construite pour plusieurs décennies, il ne saurait être question de transiger sur cette question du strict respect des règles de l’art.
Relever le défi de l’emploi et de la formation
Le déploiement d’une telle infrastructure jusqu’à l’abonné dans un délai aussi court, inférieur à 15 ans, nécessite de mobiliser et de former des ressources nombreuses.
Aussi, les organisations professionnelles, réunies au sein d’Objectif Fibre, se sont associées pour solliciter auprès de l’État des mesures d’accompagnement et de soutien au déploiement des réseaux en fibre optique.
Sur la période 2023-2024, on estime entre 25 000 et 30 000 le nombre d’emplois à mobiliser avec une part grandissante pour le raccordement des abonnés à la fibre estimée en entre 10 000 et 15 000 postes.
A partir de 2024, le besoin en emplois décroit progressivement pour se stabiliser autour de 9 000 emplois (source Katalyse – EDEC Infrastructures Numériques).
Ces emplois, à pourvoir au travers de la mobilité interne, de recrutements ou encore de l’intérim, devront s’accompagner d’actions de formation forte pour permettre à ces ressources d’acquérir les compétences nécessaires.